L'atelier de modèle vivant du mercredi avec Mathilde !

La muse du jour s'appelle Mathilde, un nouveau joli modèle à la longue chevelure, comme kiffent les élèves ... et surkiffe le prof  :p

 Brunaille madness !

BBO ! (=Big Brushes Only !)

2h30 später !

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La question du jour : Comment peindre les cheveux ?
Il n'y a pas de recette unique pour peindre les cheveux. Les cheveux ont des textures très variées (tondus, frisés, bouclés, crépus, etc.) Pour ne plus peindre un plat de spaghettis dégoulinant sur la tête, une règle générale consiste à d'abord grouper la chevelure en larges masses. Puis nuancer ces masses avec des mèches et touches de lumière les plus visibles (que l'on voit les yeux plissés). Penser enfin à envelopper les bords de la chevelure.

Ce que pense Frank Benson :
Ne pas peindre la chevelure par touches ou en peignant les boucles. Peindre une masse plate de la bonne valeur, et poser les lumières le plus précisément possible. La lumière sur cette chevelure noire doit être froide. Et ne pas la peindre avec de la peinture noire même si elle parait noire. A côté de ce fond vert, elle doit être chaude. Les choses importantes sont la justesse des relations d'une chose à une autre, les cheveux, l'ombre, les reflets, les demi-tons, etc. Ne pas approfondir avant d'avoir obtenu cette justesse.

>> Relire les formidables conseils de Benson !

La lecture du jour :
Les cheveux sont d'une substance qui tient de la corne: c'est un corps poli et luisant, quand on n'y mêle point de poudre. Ceux qui sont bien soignés, et surtout ceux des jeunes personnes et des enfants, sont en général plus soyeux et plus brillants que les autres. Il faut imiter cette qualité; elle se caractérise non-seulement dans le chatoiement des ombres, qui sont plus obscures qu'elles ne le seraient sans cela, mais aussi par le brillant des cheveux, qui a quelque chose de plus vif dans les grandes lumières : le jour se mire comme sur tous les corps poli. 
Ces luisants clairs, dans les cheveux bruns, sont ordinairement d'une teinte plus froide, plus grise que le ton local des cheveux, parce qu'étant une réflexion de la lumière du ciel, ils en empruntent la teinte grise plus ou moins bleuâtre, en raison du ton plus ou moins brun-noir de la teinte générale et locale des cheveux. 
Quand à ceux qui sont blonds ou châtain très clair, ces lumières sont souvent dorées, ou plus ou moins jaunâtres : alors, au lieu de se servir de blanc pour éclaircir la teinte et en peindre les brillants des cheveux véritablement d'un beau blond, comme sont ceux des enfants, il vaut mieux se servir de jaune de Naples, qui est moins froid que le blanc, et qui couvre également bien. Cela n'empêche pas d'y ajouter un peu de blanc au besoin, pour éviter une teinte trop décidément jaune, mais l'addition du blanc n'a lieu que pour les plus vives lumières reluisantes. 
Au reste, ce n'est pas dans une ébauche qu'on doit mettre beaucoup d'importance à ces détails; c'est lorsqu'on termine un ouvrage, qu'il faut s'attacher à la plus grande justesse de ton, en même temps qu'à la liberté de la brosse, sans faire trop de menus détails; car une brosse libre, guidée par le goût, imite beaucoup mieux la grâce et la légèreté d'une chevelure ondoyante, que l'on ne pourrait le faire en les détaillant avec toutes les peines du monde.
Mpl Bouvier

L'humour du jour :

...

Beaucoup traversent la place des Vosges de Nancy sans même la remarquer, cette "œuvre" de l'inénarrable Daniel Buren s’intitule Bouquet (1988). Buren, c'est le plasticien aux 8,7 cm qui s'érigent à peu près partout et qui ne font décidément bander que lui. Bouquet a coûté aux contribuables (qui ne l'ont pas choisi) 15 000 euros. A son pied, une plaque sur laquelle on peut lire un baratin digne d'un projet d'étudiant de 1e année d'école d'art :
Le travail de DB questionne le cadre de vie et ses codes permettant aux spectateurs de redécouvrir des lieux qu'ils pensent familiers. Le bouquet reprend le vocabulaire plastique du drapeau pour mieux le détourner.
(...)
Le Bouquet de Buren, écho mouvant contemporain aux bannières et fanions historiques fige dans la mémoire de cet ex-lieu de monstration du pouvoir de la cour de Lorraine, est une invitation à regarder l'avenir, tout en habitant la place par sa dimension festive, en reprenant les codes du pavoisement des célébrations officielles.


Face à une œuvre d'art, il faut se demander : Est-ce efficace ?
Chacun se fera son avis.
 
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