La bretelle du vendredi !

C'est Julia qui a fait tomber la bretelle ce vendredi sur l'estrade de l'atelier de modèle vivant. Pose de 2h30, huile sur papier !

Dégrossissage préalable !

En travaillant, je me suis remémoré cette réflexion de Mau Kun Yim :
une peinture est constituée d'un langage coloré et d'une application particulière de coups de brosses. Cela est inévitable. Si la peinture est trop fondue, comme une photographie, cela peut montrer la ressemblance du sujet mais le spectateur aura la sensation d'une absence de vie. La peinture ne donnera au spectateur le sentiment qu'au delà de la ressemblance, il n'y a pas de dimension esthétique, en d'autres termes, la peinture n'est pas intéressante ou artistiquement belle.

>> Retrouvez moi sur Facebook !

Le conseil du jour :

"Look at a head (or a landscape) always as a whole, as a head and not as a collection of features. If you look at one feature alone you will not make it in proper relation to the whole."Regardez une tête ou un paysage comme un ensemble et non une collection de traits. Si vous regardez seulement le nez, vous ne pourrez pas l’intégrer dans un ensemble.

>> Lire ou relire les formidables conseils de Benson !

Le Lucien du jour :

Lucian Freud au turbin !

4 commentaires:

  1. Bonjour Yann,

    Ce portrait a l'air mélancolique, j'aime l'expressivité qui s'y dégage et cette bretelle qui tombe pourrait suggérer l'abandon...
    Ton format est tout petit, j'ai du mal à réduire mes sujets sur la feuille.
    Tiens Lucian Freud est gaucher!!!!!
    J'aime ces corps imparfaits dans son oeuvre, cela est bien plus intéressant, les couleurs de sa palette et l'expressivité de sa touche.
    Sylvie

    RépondreSupprimer
  2. Coucou Sylvie,

    Le format n'est pas si petit que ça, 50x40 cm.
    Il est préférable dans l'apprentissage de ne pas peindre trop petit. Peindre trop petit c'est s'embourber dans les détails superficielle, la préciosité. Alors qu'il s'agit au contraire de s'en libérer.

    Il faut veiller à peindre avec des brosses en proportion de ce que l'on peint. Prendre toujours la brosse adaptée !

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour Yann,

    J'ai tenté aujourd'hui de peindre une flasque en métal avec une mandarine en avant sur un format 13 x18 cm, bois entoilé, je ne suis pas arrivée à mettre le bouchon sur la flasque.
    J'ai commencé par ma mandarine en bas, je n'arrive pas à évaluer les repères ....
    Mon dessin est trop grand par rapport au format, peut-être j'utilise des pinceaux trop grand ou c'est mes yeux qui "zooment" le sujet.
    On a l'impression que ton sujet est petit sur le chevalet, 40x50cm c'est bien.
    Je crois qu'il faut que je travaille sur de grandes feuilles pour l'huile comme cela je n'aurais pas de problème de place.
    Je vais recommencer........
    Il faudrait peut-être que je le dessine auparavant pour mieux l'appréhender ensuite.
    Bonne journée
    Sylvie

    RépondreSupprimer
  4. Il faut travailler là où le bât blesse. Il faut s'exercer au croquis pour être plus à l'aise avec la synthèse formelle ainsi que la mise à une échelle particulière.

    En général, un sujet complexe nécessite un grand format alors qu'un sujet simple se peint sur un petit support.

    RépondreSupprimer